Le constat est sans appel : seuls 30 % des chercheuses en Afrique subsaharienne sont des femmes, selon l’UNESCO. Une sous-représentation qui affiche un manque à gagner considérable pour le continent. Experte en données auprès de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS) et lauréate du Women In Africa (WIA) Young Leaders program, Winnie Nakyingi livre son analyse. Entretien.